À quelle fréquence faire l’amour ?
Certaines personnes estiment qu’il est anormal de trop faire l’amour, car cela peut affaiblir. D’autres vont jusqu’à dire qu’on peut développer des pathologies en ayant régulièrement des rapports sexuels. Quelle est donc la bonne fréquence pour faire l’amour ? La question mérite d’être posée et a même occasionné diverses études.
3 rapports sexuels par semaine, la recommandation de certains médecins
Dans plusieurs manuels élaborés par des médecins, il est recommandé d’avoir 3 rapports sexuels par semaine. Pour eux, c’est un rythme normal assurant l’épanouissement du couple.
Mais, certains estiment que l’idée de faire 3 fois l’amour par semaine est une approche machiste mise en avant par les spécialistes de la prostate. Ces derniers auraient constaté que cette fréquence de rapports sexuels engendre moins de problèmes au niveau de la prostate.
D’autres spécialistes estiment que le bon rythme dépend du couple, des envies manifestées par les deux partenaires. En vivant ensemble pendant un moment, ils finissent par trouver un compromis sur la fréquence à suivre pour faire l’amour.
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Faire l’amour une fois par semaine, une fréquence normale selon une étude
Les habitudes sexuelles des Américains ont fait l’objet d’une étude récente. Il ressort de celle-ci que les adultes avaient 9 fois plus de relations sexuelles au début des années 90 qu’aujourd’hui. Cette situation se justifie par le fait que le nombre de célibataires est en hausse. Aussi, on peut l’expliquer par le ralentissement des rapports intimes chez les couples, mariés ou pas. L’étude révèle qu’en moyenne, les Américains qui sont dans la vingtaine font l’amour 80 fois par an, tandis que les rapports sexuels de ceux de la soixantaine diminuent de trois quarts.
En conclusion, les auteurs de cette étude estiment qu’un couple serait pleinement épanoui et heureux s’il a 54 rapports sexuels par année, ce qui équivaut à 1 rapport sexuel par semaine. Ils indiquent également que ce n’est pas une nécessité pour les partenaires d’avoir des rapprochements plus d’une fois par semaine pour que des effets positifs soient remarqués sur la santé de leur couple.
Mais les auteurs de cette étude ont tenu à rappeler que tout dépend des personnes qui constituent le couple. Ils avancent qu’il est plus intéressant pour le couple de discuter ouvertement sur le sujet, avec ou pas à leurs côtés un professionnel, que de s’en tenir aux statistiques.
Suivre une fréquence selon l’âge
Selon d’autres chercheurs, la fréquence à suivre pour faire l’amour dépend de l’âge. Ils en sont arrivés à cette conclusion après avoir fait une étude scientifique sur le sexe, la reproduction et aussi la fréquence des rapports sexuels par an. Ils avancent que le bon rythme à respecter varie en fonction de l’âge des couples.
Ainsi, entre 18 ans et 29 ans, les chercheurs établissent que la moyenne annuelle du nombre de rapports sexuels est de112. Cela équivaut à faire l’amour un peu plus de 2 fois par semaine. Par cette étude, on se rend compte que cette tranche d’âge est la plus active sur le plan sexuel, ce qui est compréhensif puisque les individus de 18 ans à 29 ans sont assez énergiques en général.
Dans la tranche d’âge allant de 30 ans à 39 ans, on constate une vie sexuelle active, avec une cadence qui finit par diminuer. En fait, dans cette fourchette d’âge, les individus ont plus la tête à fonder une famille et sont plus préoccupés par l’activité professionnelle. Ainsi, ils ne sont pas trop focus sur les rapports sexuels. L’étude révèle que les couples mariés de cette tranche d’âge font l’amour en moyenne 86 fois au cours de l’année. Elle a toutefois montré que le plaisir individuel est plus important que chez les personnes de la jeune génération.
Quant à la tranche d’âge allant de 40 ans à 49 ans, le constat fait est que le rythme de l’activité sexuelle diminue sensiblement, par rapport à la fréquence de la tranche précédente. De 86 fois annuellement, on passe à 69.
Mais il est important de comprendre que les chiffres donnés ne sont que des moyennes calculées sur la base des confessions des participants à l’étude. Ce ne sont que de simples informations qui ne doivent pas forcément dicter votre vie sexuelle. Ce qui est bon chez l’autre peut ne pas vous être favorable. Selon certains sexologues, la quantité ne doit pas primer, mais plutôt la qualité des rapports sexuels. Aussi, ils tiennent à rassurer les couples sur le fait qu’il n’existe pas une bonne fréquence universelle pour faire l’amour. Il revient à chacun de trouver la sienne.
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À quel moment parle-t-on d’addiction au sexe et de comportement sexuel maladif ?
Une personne peut développer une addiction au sexe. Toutefois, il est difficile de dire clairement à quel moment on vit une telle situation. Même la médecine a du mal à indiquer avec précision à quel moment l’addiction au sexe est une réalité. Dans le fond, cela dépend du ou de la partenaire.
On ne peut pas parler d’addiction au sexe si un homme qui manifeste toujours l’envie de faire l’amour 4 fois par jour rencontre une femme qui manifeste aussi l’envie de faire l’amour 4 fois par jour. Les deux s’entendront bien et il n’y aura pas de problème. Par contre, les choses se compliquent lorsqu’un homme qui a envie d’avoir des rapports sexuels 4 fois par jour vit, par exemple, avec une femme qui ne veut pas plus de deux rapports sexuels dans la semaine.
Aussi, le sexe peut devenir une maladie. C’est ce qui arrive quand on perd le contrôle de son comportement sexuel. Une personne peut avoir une attitude sexuelle maladive avec sa partenaire ou en multipliant les aventures à un rythme élevé. On trouve aussi des cas d’individus accros à la pornographie ou aux pratiques solitaires, ou aux deux en même temps. Quand la situation est grave, les personnes concernées ne parviennent pas à gérer leur vie sentimentale ou professionnelle. Selon les médecins, ce problème touche entre 3 % et 6 % de la population.
Il est bon de noter que ce ne sont pas les hommes seulement qui manifestent une addiction au sexe. Les femmes en souffrent aussi, même si on en parle moins.